“Bumblebee” : Contre toute attente, votre sixieme episode Plusieurs Transformers est une une vraie reussite

“Bumblebee” : Contre toute attente, votre sixieme episode Plusieurs Transformers est une une vraie reussite

Un prequel inspire, qui tire plus du cote de Steven Spielberg que de Michael Bay.

Inattendu et reussi !

La premiere sequence fait carrement peur. On plonge sans transition dans une bataille galactique 100 % numerique entre Autobots et Decepticons a laquelle on ne comprend pas grand chose. Aucune doute, on reste bien chez nos Transformers. On pue donc le pire. Lancee en 2007 avec Michael Bay Afin de relancer la revente des jouets Hasbro du meme nom (qui avaient deja eu droit a un dessin anime en annees 80), la saga a Dans les faits, de, sombre en trefonds une production industrielle hollywoodienne, perdant ses stars initiales (Megan Fox et Shia LaBeouf) au gre des quatre suites successives. Si une partie du public a continue a suivre Bay dans ses delires a effets speciaux, Transformers etait, apres avoir trop tire sur la corde, vraiment arrive au bout de l’ensemble de ses possibilites.

Heureusement, Hollywood a forcement l’alternative pour remettre une piece dans la machine. Cette fois, il ne s’agit aucune proposer un remake, plutot un aucune cote. A mi-chemin entre prequel et spin-off, Bumblebee se deroule en 1987 (20 annees avant le premier Transformers) et se concentre via le voyage sur Terre de B-127. Lequel a ete envoye sur notre planete via Optimus Prime, le leader d’une resistance contre des Decepticons, afin de preparer une base Afin de accueillir des Autobots survivants. Sauf que, salement amoche, le brave petit robot jaune a perdu la memoire et s’est cache, au fond d’une barre, sous sa forme d’une Coccinelle deglinguee. Laquelle tombe dans l’?il de Charlie. Fetant ses 18 ans, la jeune fille reve, comme tous les gamins de son age, de sa premiere voiture. Elle se met donc en tete de retaper l’epave. Et le robot qu’il contient par la meme occasion.

Confiee a Travis Knight (animateur des studios Laika, qui a surtout travaille concernant Coraline d’Henri Selick et Les Boxtrolls , avant de realiser Kubo et l’Armure magique en 2016), Bumblebee prend la distance utile avec la saga initiale Afin de lui redonner du souffle, en jouant a fond la carte en nostalgie des annees 80.

Dans la lignee, pourquoi pas, de Stranger Things, la collection a succes de Netflix. Knight et sa scenariste Christina https://besthookupwebsites.org/fr/rencontres-little-people/ Hodson choisissent vraiment de se placer du cote de Steven Spielberg (coproducteur de la saga depuis les debuts), plutot que de Michael Bay (qui a realise les cinq premiers films). Bumblebee se presente Dans les faits tel un hommage amoureux a toutes les productions Amblin. Comment ne point affirmer a E.T. Lorsque l’on voit une gamine d’un petit village californien cacher dans son garage un robot extraterrestre, avec qui elle se lie d’amitie et avec qui elle doit apprendre a communiquer ? Campee par la petit Hailee Steinfeld (qui avait ete nommee a l’Oscar du meilleur second role a 15 annees Afin de True Grit Plusieurs freres Coen), celle-ci devra Par exemple rendre a Bumblebee sa capacite a parler. Comment ? Grace a le autoradio, qui diffuse l’ensemble des tubes des annees 80. Mais c’est bien la soiree qui est bourre de references a toutes les Eighties (musicales, visuelles, culturelles, cinematographiques…).

Centre via cette relation entre votre robot solitaire et une jeune fille qui se sent rejetee par la agence, preferant l’humour aux scenes d’action (aussi si elles restent 1 passage oblige dans ce type de blockbusters), Bumblebee reussit aussi a rendre attachant ce robot jaune. Totalement bluffants, les effets speciaux permettent en effet au spectateur d’entrer en empathie avec votre tas de ferraille. Maladroit et naif, Bumblebee nous fait peur, nous fait rire, nous emeut. Bref, Il semble votre vrai personnage.

Contre toute attente, ce sixieme episode Plusieurs Transformers reste une donc une vraie reussite. Esperons que les Transformers 7 et 8, d’ores et deja sur les rails, sont dans cette veine et qu’on n’en reviendra gui?re aux productions bas de plafond et premier degre de Michael Bay…